Projets CPER

Le contrat de plan État-région (CPER) 2021-2027 constitue un partenariat dans les Hauts-de-France au service du développement et du soutien des territoires. Plusieurs projets de recherche menés par l'UPJV - ou auxquels participent plusieurs unités de recherche de l'UPJV - sont sontenus dans ce cadre.

Porteuse :  Véronique BACH
Soutien financier CPER : 4 320 000 €
Objectifs : Le projet a pour objectif de modéliser, simuler et optimiser les impacts, les soins et les parcours de santé des patients.

Il se base sur deux approches complémentaires participant au même objectif d’améliorer la prise en charge des patients en région :

  • l’analyse des impacts vise à̀ modéliser les effets des substances pharmacologiques ou toxiques sur les barrières de l’organisme et le cerveau
  • l’optimisation des soins à travers une amélioration de l’accessibilité́ et le développement d’outils d’aide à la décision dans les techniques innovantes de chirurgie (chirurgie robotisée…) ainsi qu’une approche d’activité́ physique.

À l’échelle des groupements hospitaliers du territoire (GHT), ces outils d’aide à la décision permettront également de modéliser et proposer des schémas d’une carte médicale deterritoire. Pour ce faire, le projet s’appuiera sur 14 laboratoires reconnus, des dispositifs du PIA (Simusanté, Figures, Smart angel, Atypie friendly), alliant des compétences en santé, biologie, e-santé́ et des plateformes techniques. Avec des retombées attendues en termes de santé publique par l’optimisation des soins et du parcours de soins, le partenariat public-privé déjà bien positionné, verra ses collaborations se renforcer dans le domaine des technologies innovantes pour la santé.

Porteur : Mathieu MORCRETTE
Soutien financier CPER : 5 180 000 €
Objectifs : Le projet Manifest dédié aux matériaux pour l’énergie ambitionne de développer et renforcer la recherche dans le domaine de l’énergie dans la région Hauts de France via l’acquisition d’équipements performants et originaux dans la région.

Le projet concernera notamment un enjeu majeur sur le territoire, mais aussi sur le plan national et européen : le stockage et la conversion de l’énergie, sa gestion, son intégration et sa sécurité́. Neuf laboratoires de haute renommée et un EPIC (INERIS) s’associent pour proposer des technologies de stockage et de conversion de l’énergie performantes et durables, pour augmenter les performances énergétiques de ces systèmes de stockage et de conversion, et pour minimiser l’impact environnemental des technologies mobilisées et optimiser le modèle économique associé à chaque technologie et, de facto, favoriser leur démocratisation et leur essor sur le marché́. A travers la modélisation et l’utilisation de l’intelligence artificielle, il se trouve aussi à l’interface avec la transformation numérique.

Soutien financier CPER : 1 450 000 €
Objectifs : Avec son envergure originale et nouvelle pour le territoire, ce projet a pour objet quatre éléments complémentaires :

  • Interroger, à partir du cas de la région des Hauts-de-France, l’influence réciproque des patrimoines sur les territoires et des territoires sur les patrimoines et le rôle de cette influence dans la construction d’une identité́ territoriale ;
  • Structurer la recherche sur les patrimoines et les territoires en Hauts-de- France en l’abordant par le biais de l’écologie historique ;
  • Faire converger des recherches nombreuses vers une étude générale des procédés de patrimonialisation et leurs influences économiques, sociales et environnementales ;
  • Partager l’expertise scientifique avec des institutions politiques et culturelles ainsi qu’avec les citoyens et mettre la recherche au service de l’aménagement

Interdisciplinaire, ce projet traitera de la spécificité́ et de la diversité́ des « territoires » pour aborder de manière innovante les notions de « patrimoine » et de « territoire » et penser de nouvelles manières d’habiter et d’apprécier ce territoire. Les résultats initiés auprès de la région ont pour ambition de devenir des cas d’école transposables et utilisables dans le cadre de la construction de nouveaux territoires nationaux et internationaux.

Porteur : Franck BETIN
Soutien financier CPER : 5 390 000 €
Objectifs : L’objectif de ce projet est de rendre l’énergie électrique adaptable aux besoins de chacun, flexible, disponible et durable. Le domaine du génie électrique en pleine mutation, son ouverture aux nouvelles technologies et son utilisation incitent le projet à se positionner via la création d’un écosystème favorisant une recherche d’excellence dans ce domaine. Ainsi le projet reposera sur un collectif pluridisciplinaire regroupant des équipes reconnues du domaine des sciences de l’ingénieur (Génie Électrique et des nouvelles technologies), des sciences humaines et sociales et impliquera des plateformes axées sur l’efficience et la fiabilité des machines électriques.

La démarche permettra d’explorer le nouveau monde des possibles accessibles en Génie Électrique grâce à ces nouvelles technologies tout en se souciant des usages d’une part, et d’autre part d’accélérer leur transfert et leur appropriation par le tissu socio- économique régional.

Porteuse : Florence PILARD
Soutien financier CPER : 8 710 000 €
Objectifs : Le projet regroupe la totalité des laboratoires de recherche dans le domaine de la bioéconomie des établissements et organismes ESRI en région et vise ainsi à participer activement à la compétitivité de la région Hauts-de-France dans ce secteur porteur. Les objectifs sont :

  • La maîtrise et la production de bioressources/biomasse, notamment au travers de l’amélioration variétale et l’agro-écologie dans un contexte de changement climatique, tout en prenant en compte la variabilité des ressources ;
  • Le criblage des biomolécules d’origine végétale ou microbienne actives et de leurs conditions d’obtention (chimie durable et bioprocédés) et notamment la mise en forme de produits d’intérêt issus de la matière première renouvelable ;
  • La valorisation de ces biomolécules via l’étude de leurs potentialités applicatives, en particulier, dans les domaines phytosanitaires (agents de biocontrôle), de la sécurité alimentaire (biopréservation), des aliments-santé, des bioproduits pour l’industrie ou de l’énergie (biogaz).

Ce projet est basé sur une recherche amont d’excellence, une recherche appliquée et une politique de valorisation avec de fortes retombées économiques attendues à l’échelle régionale et nationale.