La mémoire vivante de la Grande Guerre : un colloque qui fera référence

Du 25 au 27 juin 2024, le Logis du Roy à Amiens a été le théâtre du colloque international « La Grande Guerre, 1918-1941 : vers une histoire culturelle et politique ». Un événement académique de grande envergure organisé conjointement par Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre et l’UPJV. Retour sur ces journées de mémoire.

Pendant trois jours, près de 40 intervenants se sont succédé pour parler de la Grande Guerre et de ses séquelles. L’objectif était de réfléchir à la centralité de la Grande Guerre autour de trois séquences temporelles majeures :

- une « plus grande guerre » jusqu’en 1923
-une période entre 1923 et 1937, où guerre et paix (vécues, remémorées, imaginées, commémorées…) s’entremêlent
- le glissement dans un nouveau conflit mondial entre 1937 et 1941

Cet événement a permis de réévaluer la centralité de la Grande Guerre dans l’histoire du XXe siècle et de comprendre ses impacts profonds sur les décennies qui ont suivi. Les échanges fructueux et les perspectives variées ont marqué ce colloque d’une empreinte indélébile. L’événement a été un véritable succès académique et culturel.

Un colloque international

Les intervenants venus des quatre coins de la planète ont enrichi les débats de leurs perspectives uniques. De nombreuses universités internationales étaient représentées.

Quelques exemples : University College Dublin (Irlande), University of Konstanz (Allemagne), University of Nevada (Etats-Unis), Université de Montréal (Canada), University of Hong Kong ou encore Kyoto University (Japon).

Une visite enrichissante

En plus des discussions académiques enrichissantes, les participants ont eu l'opportunité de visiter l'Historial de la Grande Guerre de Péronne. Ce musée, situé dans l'un des lieux les plus symboliques de la Grande Guerre, a offert aux participants une immersion dans les réalités du conflit.

Les collections riches en artefacts, documents et témoignages ont permis de visualiser concrètement les thèmes discutés lors des sessions. Cette visite a renforcé l’idée que la mémoire de la guerre reste vivante et continue d’influencer les générations actuelles.