Professeure émérite d’anthropologie à l’UPJV, j’y enseigne depuis 2010, après avoir été en poste à Limoges et à Paris 8. Présidente de la section d’Anthropologie sociale et d’Ethnologie du CTHS (Comité des travaux historiques et scientifiques), je participe également au comité de rédaction de la revue Ethnologie Française, ainsi qu’au conseil scientifique de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme.
Après de premiers travaux sur la parenté et les modes d’héritage chez les agriculteurs et les grands propriétaires de l’Ouest de la France, je me suis intéressée au patrimoine dans un sens plus large: celui de biens culturels, matériels ou immatériels, support d’histoire et de mémoire collectives. Un premier projet financé par la région (ERUDIPIC) m’a permis de mettre en valeur , à partir de terrains menés dans l’Aisne et dans la Somme, le rôle des sociétés savantes et des associations dans les processus de patrimonialisation. Ceux-ci toutefois n’aboutissent pas toujours. L’existence de « patrimoines invisibles », peu ou pas reconnus, m’a incitée, à la faveur des liens noués entre l’UPJV, l’Université d’Artois et l’ULCO, à proposer avec deux collègues d’U.Artois, un premier projet sur les patrimoines maritimes de Boulogne et Dunkerque (dans le cadre du CPER Anamorphose), puis un second, toujours en cours) sur les patrimoines invisibles des Haut-de-France.