Dans la communauté scientifique, la montagne et les zones froides subpolaires sont considérées comme moins affectées par l’invasion de plantes introduites. Toutefois, cela pourrait changer brusquement sous les scénarios de changements climatiques et l’augmentation de l’activité humaine dans ces écosystèmes…
Le 16 juillet dernier, Jonathan Lenoir, Maître de Conférences à l’Université de Picardie Jules Verne, s’est rendu en Suède pour un workshop sur les invasions biologiques en écosystèmes extrêmes, workshop organisé par le Swedish Polar Research Secretariat.
Il y a rejoint le Dr. Aníbal Pauchard, de la Faculté des Sciences forestières de l’Université Concepción au Chili, le Dr. Martin Nuñez, du Laboratoire d’Écologie, Inibioma à Bariloche, en Argentine, et le Dr. Ann MIlbau de l’Université de Umeà, en Suède, qui a reçu le financement du programme suédois pour étudier l’interaction entre le climat et l’invasion des plantes dans des gradients d’altitude en Suède et au Chili.
Le programme de recherche s’étendra sur les trois prochaines années.