Mise en place d’un test d’activité d’élicitation des réponses de défenses des plantes par la salive des pucerons – Stage Master 2
Contexte et objectifs
Les pucerons sont des insectes phloémophages. Avant d’atteindre les tubes criblés, ces insectes piqueur-suceurs, administrent aux tissus de la plante par l’intermédiaire d’une paire de stylets d’une part des piqures qui peuvent engendrer des blessures au niveau cellulaire et d’autre part de la salive soluble qui pourrait agir dans la régulation des réponses de défenses des plantes. Les travaux antérieurs (thèse de Samaha, 2011) ont montré que la salive de puceron Macrosiphum euphorbiae contient des composants moléculaires de nature protéique présentant une activité élicitrice des mécanismes de défense des plantes telle que la mort cellulaire en relation avec la réaction hypersensible (HR), la production de réactifs libres d’oxygènes (RLO) ou par l’expression de gènes de défenses.
Les problématiques que nous adressons dans cette étude intéressent plus particulièrement la mise au point d’un test rapide de screening de molécules élicitrices des réponses des plantes. Il se base sur l’utilisation de protoplastes de différentes cultures (PDT, Tabac, et différents écotypes d’Arabidopsis) issus de constructions contenant des gènes identifiés dans les voies de défense impliquées dans la réponses aux stress biotiques et particulièrement aphidiens (résultats de la thèse de C. Wattier, 2013). La mise en place de ce test nous permettra de cribler les molécules potentiellement élicitrices dans un premier temps à partir d’une mixture contenue dans la salive de pucerons collectée dans une chambre d’alimentation et dans un deuxième temps de cribler des fractions isolées, séparées et purifiées par des systèmes de chromatographies. C’est ainsi que nous pourrions envisager d’isoler et d’identifier les molécules impliquées dans l’élicitation des défenses des plantes. Dans un contexte de lutte intégrée, l’identification de nouvelles molécules capables de r la résistance des plantes devrait permettre de diminuer l’emploi à moyen terme, de pesticides.
Profil recherché
Niveau Master 2
Des connaissances en Biologie Moléculaire et botanique seront appréciées
Bonne pratique de l’anglais
Localisation
L’étudiant sera basé dans les locaux de l’Unité de recherche Edysan FRE 3498 de l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV).
Durée du stage
6 mois (mars – août)
Contacts
Anas Cherqui – anas.cherqui@u-picardie.fr
Jérôme Duclerq – jerome.duclerq@u-picardie.fr
Christine Rusterucci – christine.rusterucci@u-picardie.fr
Le dossier de candidature, constitué d’un CV et d’une lettre de motivation, est à envoyer par email aux responsables de stage.