La perspective globale de cet axe est de s’intéresser autant à l’œuvre qu’à sa réalisation selon une approche poïétique et génétique, plus particulièrement en rapport avec les questions que soulèvent la temporalité, la lumière, le mouvement et leurs interrelations.
Cet axe prend acte de l’évolution des pratiques artistiques vers un dépassement et un décloisonnement des formes traditionnelles d’expression. Il s’intéresse ainsi à tout ce qui traverse, déborde, outrepasse les genres et les médiums habituels. S’appuyant sur la porosité des frontières entre les arts, il permet aussi d’envisager des projets transversaux.
Temporalité, lumière et mouvement sont dès lors envisagés comme les moyens de la transversalité, incontournables aussi bien dans la pratique théâtrale que dans la performance, les installations, la sculpture, le dessin, la peinture, le documentaire, le cinéma d’animation, le cinéma expérimental, les arts visuels et sonores, etc. Ils permettent de réinterroger la place de la sensorialité, de la phénoménalité et de la participation dans l’écriture et la réalisation de productions qui relèvent souvent des arts de l’éphémère. A ce titre, ils représentent des voies privilégiées pour l’étude des questions de captation, d’écriture, de notation et de trace, afin de saisir les processus à l’œuvre dans ces formes de création et leurs enjeux plus vastes sur les plans à la fois esthétiques, sociétaux et politiques.
Responsables de l’axe : Federico Pierotti et Élisabeth Piot
Membres de l’axe : Charlotte Beaufort, Agnès de Cayeux, Emma Dusong, Christopher Kordun, Jessica Lajard, Fabien Lerat, Federico Pierotti, Élisabeth Piot, Marine Schütz, Stéphanie Smalbeen, Ghislaine Vappereau, Justin Wadlow