LA COTE SABLEUSE NORD ET LA BAIE
D’AUTHIE
Au Nord de la Baie de Somme, la côte sableuse rectiligne s’étend sur 11 km jusqu’à la Baie d’Authie. Elle est caractérisée par un fort marnage qui atteint 9 m et un estran très large qui peut faire 1 km. Elle a été aménagée de façon à fixer les dunes littorales et permettre l'établissement de deux implantations touristiques, Quend-plage et Fort Mahon. L'évolution historique de ce trait de côte se résume à un recul de la ligne de rivage vers l'est et une migration vers le Nord des estuaires de la Somme et de l'Authie (Figure 32) Au Sud de Quend, la côte a ainsi reculé de 1 km dans les 300 dernières années. Une ancienne digue, matérialisant la position antérieure de l'Authie, a été découverte au Nord de Quend; elle a été datée de 1199, ce qui implique une migration de l'embouchure de 5 km environ vers le Nord pour atteindre la position actuelle.
Figure 33 : barres de déferlement sur la côte du Marquenterre. Ridges and runnels structures off the Marquenterre coast. |
Les formes d'accumulation
sableuses sont conditionnées par le
fort marnage et l'obliquité de la houle qui induit la
dérive
littorale. La structure principale est une barrière littorale
sableuse
qui migre vers le Nord par agradation de cordons courbes successifs
(pouliers)
au niveau de la pointe de Routhiauville (embouchure de l’Authie). Sur
l'estran,
la houle forme des barres de déferlement parallèles qui
isolent
des bâches allongées (« ridge and runnel structures
»; Figure 33). Ces barres migrent lentement vers la barrière littorale elle-même constituée de dunes. En direction du large, dans le domaine subtidal, sont disposées des barres sableuses obliques (« Longshore bars ») générées par les vagues de tempête. Au large, où les courants de marée restent rapides (2,6 m/s au large de l'embouchure de la Somme), s'allongent des barres sableuses développées (Bancs sableux ou Offshore bars). Protégée par la barrière littorale s'étend à l'intérieur une plaine tidale marécageuse transformée en polders. L'ensemble des structures tend à prograder vers l'Est, confirmant la tendance transgressive du système accompagnant la remontée eustatique holocène (Figures 34 et 35). Les dunes sont orientées perpendiculairement au vent; elles s'étendent sur plusieurs km à l'intérieur des terres et couvrent une surface de 2 700 ha depuis la pointe de St Quentin au Sud jusqu’à la pointe de Routhiauville au Nord. Elles sont disposées en deux cordons parallèles, pouvant atteindre une hauteur maximale de 36 m, isolant une dépression médiane humide, la plaine dunaire (Figure 36). Le massif dunaire joue le rôle d’aquifère. L’eau contenue est douce; elle est fournie par les précipitations. La nappe dunaire alimente par drainance la nappe de la craie sous-jacente (Louche, 1997; Figure 37). Elle a subi un rabattement d’un mètre environ depuis la plantation des conifères (Lefèvre et al., 1981). |
Figure
34: évolution des formations littorales au Nord de l’Authie au
cours
de la transgression holocène (modifié d’après V.
Straaten et Quentonin in Louche, 1997)
Evolution of littoral deposits during the holocene
transgression.
La forte déflation éolienne sur cette côte exposée aux vents de secteur ouest édifiaient des dunes qui menaçaient épisodiquement le village de St Quentin de Tourmont jusqu'aux premiers travaux de fixation des dunes par oyats entrepris au XVIIIème siècle. Le reboisement en pins est devenu ensuite systématique à partir de 1930, donnant naissance à la forêt du Marquenterre.
Figure
35: coupe géologique au niveau de l’Authie d’après des
données
de sondages (Louche, 1997). Geologic section near the Authie estuary
according
to drilling data.
Le déboisement effectué pendant la dernière guerre et la prolifération des lapins ont eu pour conséquence la reprise de la déflation dans les années 50. Le développement du tourisme met en péril la stabilisation du domaine dunaire. Afin d'éviter une destruction du couvert végétal et une remise en mouvement des dunes par le piétinement et le passage des véhicules, la partie de la côte sableuse ouverte au public a nécessité une politique cohérente de protection de la part des collectivités territoriales; elle se résume ainsi:
* acquisitions foncières du domaine dunaire
* remise en état des secteurs dégradés par la déflation
* reprofilage du bourrelet littoral, pose de filets et fascines brise-vent, résorption des "siffle-vent" (couloir de déflation éolienne) et des "plages d'envol" (zone de déflation locale).
* plantation d'oyats (plus de 6 millions de touffes d'oyat plantés en 10 ans), et de pins (forêt de résineux du parc du Marquenterre)
* tracé d'un chemin d'accès pour touristes avec balisage.
Le littoral du Marquenterre évolue selon une suite logique de processus influencés par le colmatage des baies et l’extension de la zone de découvrement des fonds à marée basse. On assiste ainsi progressivement à une inversion de la configuration du littoral avec une ligne du zéro hydrographique située au large à l’entrée des baies mais à proximité des côtes en face des massifs dunaires. Cette évolution se traduit (1) par le creusement du massif dunaire et la fragilisation des points de fixation que sont les stations de Quend et Fort Mahon sous les assauts de la houle, (2) par l’engraissement de la Pointe de Saint Quentin au Sud et la progression de la flèche sableuse vers la Baie d’Authie au Nord.
Au Sud, la Pointe de St Quentin est en situation d’engraissement: le cordon dunaire littoral, dont la hauteur atteint localement 20 m, correspond au trait de côtes des années 1950; il est protégé par les formations sableuses d’estran de l’Anse Bidard et du banc de l’Ilette de formation récente; il est colonisé par la végétation arbustive mais subi la détérioration des animaux et des promeneurs. Cette situation peut paraître paradoxale quand on sait que jusqu’il y a une cinquantaine d’années la zone était en érosion, phénomène qui expliquait le déplacement de l’estuaire de la Somme vers le Nord (mobilité caractéristique des « estuaire picards » selon Briquet, 1930). Cette inversion de tendance paraît être liée à la renclôture du parc ornithologique et le développement consécutif du Banc de l’Ilette. L’installation de bouchots à proximité de l’Anse Bidart favorise également le piégeage des sédiments.
Plus au Nord, la zone est en situation d’érosion; la dune
littorale
est plus basse; elle est soumise à la forte érosion
éolienne
et marine à laquelle s’ajoute l’action du piétinement.
L’étude
remise par la SOGREAH à la D.D.E en mars 1996 dégage les
conclusions suivantes. Le transit littoral engendré
principalement
par la houle augmente du Sud au Nord pour atteindre 60 000m3/an de
sable.
Le transport éolien d’ouest en est effectué au
dépend
du sable de la plage est estimé à 15 m3/an/m
linéaire.
Au voisinage de Quend et entre Quend et Fort-Mahon l’érosion
entraîne
un recul de 1,2 m/an avec abaissement de l’estran de 2 cm/an. Cette
dynamique
sédimentaire produit le pivotement du littoral qui a tendance
à
s’orienter N-S, face aux houles dominantes. Les mesures de protection
recommandées
comprennent la mise en place de talus en enrochement, de pieux ou de
perrés.
A coté de ces interventions classiques et assez lourdes, une
solution
plus légère par le système ECOPLAGE, qui comporte
notamment le drainage de la plage, a été
préconisée
localement.
La sédimentation reprend à l’approche de la Baie d’Authie. La pointe de Routhiauville, ou Dune Blanche, progresse et tend à barrer l’embouchure: le chenal se déplace vers Berck et l’érosion menace le port de plaisance. La baie elle-même est soumise au phénomène de colmatage avec des dépôts fins plus fréquents qu’en Baie de Somme (vasières). Les données en nature en cours d’acquisition montre la même dissymétrie des courants de flot et de jusant tandis que la charge solide en suspension apparait plus fine et plus faible.
Figure 36: progression vers le
Nord de l'embouchure de l'Authie depuis l'année 1671
(d'après Dallery, 1955).
Figure 37: progression des
mollières en Baie d'Authie (d'après document D.D.E.).
Suite à une étude sédimentologique et
hydraulique, plusieurs solutions ont été proposées
pour contrôler le déplacement du chenal vers le Nord et
l'érosion de la rive de Berck. En particulier, un chenal
pourrait être creusé à travers le banc sableux issu
de la pointe de Routhiauville pour supprimer le méandre du
chenal actuel. Mais actuellement en 2006 le plan de financement des
travaux n'a pas encore été arrêté.
Au Nord de la Baie d’Authie, l’érosion reprend et la situation de la plage de Berck est similaire à celle de Quend. Des travaux d’aménagement sont là aussi nécessaires (Desbos, 1997).
CONCLUSION: EUSTATISME ET AMENAGEMENT
Le littoral picard apparaît comme une marge soumise à une dynamique érosive et sédimentaire continue. Son tracé n’a cessé d’évoluer: les témoins géologiques l’attestent pour les périodes anciennes, les documents cartographiques pour la période récente. La dynamique actuelle n’est que la continuation de l’évolution antérieure. La tendance à une sorte de régularisation du trait de côte, érosion des falaises et des dunes, comblement des estuaires, est l’expression de la remontée eustatique initiée à l’Holocène. Le tracé de la côte actuel est un plan instantané dans une séquence évolutive; il traduit un état d’équilibre ponctuel avec les facteurs dynamiques principalement marins.
La réponse retenue depuis le Moyen Age a été la lutte contre la mer; la stratégie actuelle adoptée est également le maintien du trait de côte, c’est à dire chercher à arrêter l’évolution naturelle en figeant la ligne de rivage dans son état actuelle. Cette attitude de lutte contre les éléments naturels n’a pu se faire et ne pourra se faire que par des ouvrages aussi onéreux de construction que d’entretien, ouvrages pour arrêter l’avancée de la mer dans les zones en érosion ou l’avancée du continent dans les zones en sédimentation. La logique économique voudrait que l’homme arrive à un compromis plus souple avec les éléments plutôt que de vouloir leur imposer sa volonté technologique. Ce raisonnement ne tient pas devant les blocages psychologiques et les arguments électoraux. Le citoyen devra s’habituer à voir engloutir des centaines de millions de francs dans l’édification et l’entretien d’aménagements qui seront remis en questions quelques dizaines d’années plus tard du fait de la remontée du niveau moyen des océans (Teysson, 1992; Costa et al., 1997).
Pour actualiser ce débat, voici un document du SMACOPI illustrant les solutions retenues en 2008 : on y retrouve les grandes constantes d'aménagement déjà évoquées, certains aménagements proposés ont disparu, d'autres apparaissent; il reste à en connaître les détails du financement et du calendrier...
http://www.baiedesomme.org/enbref/pdf/reunion_information_conf_zu_vimeu_17_nov_09.pdf
Remerciements: je remercie le Conseil Général de la
Somme pour m’avoir autorisé à utiliser les données
contenues dans les rapports qu’ils a commandés,
et
plus particulièrement M. Petitjean, secrétaire adjoint,
et
M. Leconte, subdivisionnaire du service maritime de St Valery.
La mise à jour récente a bénéficié
des informations obligeamment données par G. Leconte (DDE
Abbeville), P. Triplet (Réserve naturelle de la Baie de Somme)
et J.P. Ducrotoy (GEMEL). Qu'ils en soient remerciés.
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