 |
 |
|
| Toutes les observations précédentes
ont abouti à reconstituer les variations de la température
moyenne à la surface du globe, ici depuis - 600 000 ans. On voit d’après
cette hypothèse que l’amplitude de la variation de température
aurait dépassé 15 °C, ce qui paraît considérable. |
Pour comprendre les causes de ces variations, il faut se référer au bilan thermique à la surface du globe. L’énergie provient du soleil, elle est plus ou moins transmise et réémise. En particulier, la Terre perd de l’énergie sous forme d’émission d’infra-rouges. |
 |
Le bilan thermique varie en fonction de paramètres astronomiques qui
sont la précession des équinoxes, l’inclinaison de l’axe de
rotation de la Terre et l’excentricité de l’orbite terrestre. Par exemple, on voit que la précession des équinoxes modifie la position des saisons par rapport à la distance au soleil, donc la valeur de l’irradiation solaire dans un hémisphère. |
 |
||
| Voici les fluctuation des paramètres
astronomiques s’étant produit pendant les 500 000 dernières
années (en rouge) et les variations de l’insolation estivale conséquente
dans l’hémisphère nord. Ces fluctuations astronomiques, découvertes par Milankovitch, suivent assez bien celle de SPECMAP (en bleu) établie à partir des données isotopiques. |
|
Des fluctuations de l’activité solaire de plus courte durée sont également observées. Elles accompagnent le cycle des tâches solaires. |
 |
 La répartition inégale des radiations solaires à la surface du globe produit un excès de chaleur à l’équateur et un déficit aux pôles. Les eaux des océans se déplacent en grands courants océaniques pour teneter de rétablir l’équilibre thermique. |
 |
 |
Ces variations de températures ont entraîné l’installation ou la fonte des glace, et donc des variations de niveaux des mers. La fonte des glaces de la dernière glaciation (Würm) s’est accompagnée d’une remontée eustatique de 120m. Elles provoquent également une modification des courants marins. Dans l’Atlantique Nord, une moindre progression vers le Nord, voire un arrêt, des eaux chaudes uperficielles issues des zones intertropicales (circulation thermo-haline) s’accompagne d’un refroidissement généralisé de l’Europe. |
