ITINERAIRE
Route D12
de Jujurieux à Châtillon de Cornelle
Arrêt
1 : La Courbattière, départ de l’excursion
Ancienne
carrière sous la grotte de Jujurieux (En Pérucle).
Calcaires
du Jurassique moyen (Bajocien) à pendage ouest.
Au-dessous
marnes noires du Jurassique inférieur (Lias) dissimulé par les
éboulis bajociens et les alluvions du Riez, d'où le nom de La Roche
Noire au hameau le long de la route. Le Lias forme également le fond de
la vallée du ruisseau de Viellassieux de Cossieux au Bévieur.
Au niveau
de la bifurcation de la route de Boyeux anciens bâtiments de la cimenterie
qui était alimentée en particulier par la carrière de Cornelle. A droite falaise de
calcaire fin du Jurassique supérieur (Rauracien) dominant le hameau Sous Chaly.
La route
emprunte la vallée du ruisseau de Marlieux creusée dans les calcaires du
Jurassique moyen. Le pendage des couches est orienté préférentiellement vers l'Est, la route remonte donc dans la série.
Arrêt
2 : Champignonnière de Cornelle
Ancienne
carrière souterraine des Ciments Français creusée dans les calcaires marneux
gris du sommet du Jurassique moyen. Exploitation par chambres et piliers sans
comblement ultérieur. Les amateurs de champignons pourront s’approvisionner en
pleurotes et champignons chinois. Une autre carrière a été exploitée de l’autre
coté de la route.
Arrêt
3 : bord de route à 1 km au Nord de la champignonnière, fin de l’excursion
Récifs à
Spongiaires du Jurassique supérieur (Argovien)
Marnes grises à niveaux de petits fossiles pyriteux.
En 1909, la Société Anonyme des Ciments Lyonnais fait savoir qu’elle compte créer une usine à quelques centaines de mètres de l’usine Olivier ; elle souhaite que la Compagnie des Chemins de Fer Economiques du Sud Est veuille bien accorder un prolongement de l’embranchement jusqu’à l’usine afin qu’elle puisse utiliser la ligne pour le transport des marchandises. Vers 1910 Les Ciments Lyonnais absorbe l'entreprise OLIVIER. L’exploitation du gisement a pris fin en 1960.
Source : A.J. GRIMBOT ; http://cossieux.ifrance.com/Usine%20Olivier.htm |
LA METHODE DES CHAMBRES ET PILIERS
Lorsqu’en
fin d’exploitation les piliers sont laissés en l’état et que les
chambres ne sont pas comblées par des matériaux stériles, on parle
d’exploitation "par chambres et piliers abandonnés". La stabilité des
terrains au dessus de la zone d’extraction est fragilisée. Suivant la qualité du matériau, l’épaisseur de l’extraction, la hauteur des terrains au dessus de la zone d’exploitation, la dimension des piliers laissés en place est plus ou moins importante. La hauteur des piliers de la carrière de Sarragan aux Baux de Provence (Bouches du Rhône) atteint plusieurs dizaines de mètres. Par contre, dans l’ancienne mine du Chardonnet (Hautes Alpes), les piliers ne s’élèvent qu’à 50 centimètres en moyenne. . |
LES CIMENTS NATURELS
(Source : Wikipedia)