LA REUTILISATION DES EAUX USEES
David ECOSSE (*)
L'objectif principal de la réutilisation des eaux
usées est non seulement de fournir des quantités supplémentaires
d'eau de bonne qualité en accélérant le cycle d'épuration
naturelle de l'eau, mais également d'assurer l'équilibre
de ce cycle et la protection du milieu environnant. Par définition,
cette réutilisation est une action volontaire et planifiée
qui vise la production des quantités complémentaires en eau
pour différents usages afin de combler des déficits hydriques.
En fonction des exigences de qualité des consommateurs, deux grandes classes de réutilisation peuvent être définies :
Les usages potables qui peuvent être directs, après un traitement poussé, ou indirects, après passage dans le milieu naturel (Figure 1),
Les usages non potables dans les secteurs agricoles (irrigation), industriel et urbain (Tableau 1).
Figure 1: schéma de la réutilisation directe et indirecte des eaux usées [27]
Au plan mondial, l'utilisation de cette technique par
l'agriculture, l'industrie et les usages domestiques couvre respectivement
70 %, 20 %, 10 % de leur demande en eau.
La Figure 2 résume les principales voies
de réutilisation dans les pays ayant une expérience significative
dans ce domaine. Il apparaît que la réutilisation pour l'irrigation
est essentiellement présente dans les pays réputés
agricoles mais dont les ressources hydriques sont faibles, comme le bassin
méditerranéen, le Sud des Etats-Unis. Les plus grands projets
de réutilisation ont été développés
dans les régions de l'Ouest et de l'Est des Etats-Unis, l'espace
méditerranéen, l'Australie, l'Afrique du Sud et dans les
zones semi-arides de l'Amérique du Sud et de l'Asie du Sud [28].
Tableau
1 : types de réutilisation : exigences de mise en oeuvre et de gestion
[29]
Figure 2: répartition par secteur et localisation des expériences mondiales les plus importantes en réutilisation des eaux résiduaires urbaines [28]
La majorité des projets de réutilisation des eaux usées concerne des utilisations agricoles. Pour ce secteur, la réutilisation des eaux améliore les rendements des cultures et apporte des bénéfices financiers.
Afin de garantir la protection de la santé publique, il est indispensable de mettre en place des normes et des réglementations strictes et adaptées à la spécificité des différentes cultures. Il existe deux grands groupes de normes : les recommandations de l'OMS (1989) et la réglementation californienne « titre 22 » (1978). L'objectif principal est d'éliminer les risques sanitaires. Ainsi, pour l'irrigation sans restriction, la pollution microbiologique des eaux usées utilisées doit, selon l'OMS, rester au-dessous de 1 000 coliformes fécaux (CF)/100 ml et moins de 1 oeuf d'helminthe/l. Le « Titre 22 » californien fixe des restrictions plus sévères, voire l'absence totale de germes-tests : moins de 2,2 coliformes totaux (CT)/100 ml. Dans certains pays, les normes sont draconiennes pour les végétaux destinés à la consommation. Ainsi, l'Afrique du Sud exige une qualité d'eau potable pour cette application ; l'état d'Arizona a introduit l'absence de virus comme nouveau paramètre microbiologique (Figure 3) [28].
Dans les pays où les normes existantes sont très
sévères (Australie, Etats-Unis, certains pays du Moyen-Orient),
un traitement secondaire est obligatoire, et parfois, en sus, un traitement
tertiaire.
L'irrigation de cultures ou d'espaces verts est la voie la plus répandue de réutilisation des eaux usées urbaines. Au niveau mondial, c'est également la solution qui a le plus d'avenir à court et à moyen terme.
En France, l'abondance des ressources en eau ne favorise pas le développement d'une telle réutilisation des eaux usées. L'expérience actuelle se limite à des projets de faible taille (irrigation jusqu'à 320 ha), situés surtout dans les zones côtières de l'Atlantique (par exemple Pornic pour l'irrigation de golfs) et de la Méditerranée (par exemple Montpellier pour l'irrigation de cultures) [30].L'application qui connaît l'expansion la plus importante reste l'irrigation des golfs.
L'expérience de Mexico City apparaît comme
le plus important projet de réutilisation des eaux usées
au niveau mondial [31]. Presque 100 % des eaux usées
brutes de la capitale mexicaine (de 45 à 300 m3/s par
temps de pluie) sont réutilisées pour l'irrigation de plus
de 85 000 ha de diverses cultures agricoles.
Figure 3: principales filières de traitement pour la réutilisation agricole des eaux résiduaires urbaines [d'après 29]
Aux Etats-Unis, la réutilisation agricole est une pratique très répandue. 34 états disposent de réglementations ou de recommandations, souvent très sévères. Ces mesures législatives, et plus de trente ans d'expérience, font des Etats-Unis un pays phare au plan mondial dans le domaine de la réutilisation des eaux usées. En Floride et en Californie, respectivement 34 % (340 000 m3/j) et 63 % (570 000 m3/j) du volume total d'eaux usées réutilisée le sont pour l'agriculture [32]. L'usine de réutilisation de West Basin (Californie) (capacité finale 270 000 m3/j), gérée par United Water Services, filiale de Suez Lyonnaise des Eaux, a développé le plus vaste programme de réutilisation basé sur des technologies de pointe et des usages diversifiés :
70 % de l'effluent sont réutilisés pour l'irrigation agricole après un traitement type Titre 22 (filtration tertiaire et désinfection),
une partie de l'eau traitée est destinée à la réutilisation industrielle après élimination complémentaire de la pollution azotée par la biofiltration Biofor,
une partie de l'effluent sert même à la production d'eau potable.
Après l'extension prévue de l'usine, celle-ci deviendra la plus importante des Etats-Unis [28].
La réutilisation industrielle des eaux usées et le recyclage interne sont désormais une réalité technique et économique. Pour certains pays et types d'industries, l'eau recyclée fournit 85 % des besoins globaux en eau. Les secteurs les plus grands consommateurs en eau sont les centrales thermiques et nucléaires (eau de refroidissement) et les papeteries. La qualité de l'eau réutilisée est réglementée et dépend du type d'application ou de production industrielle. La part des eaux usées urbaines ne dépasse pas 15% du volume des eaux réutilisées en industrie. Aux Etats-Unis, par exemple, le volume des eaux résiduaires réutilisées en industrie est d'environ 790 000 m3/j, dont 68 % pour le refroidissement [28].
Les usages urbains et périurbains des eaux usées correctement traitées se développent rapidement et deviennent un élément fondamental de la politique de gestion intégrée de l'eau dans les grandes agglomérations [30]. Plusieurs municipalités du Japon (pionnier des pays en voie de développement : 8 % du volume total des eaux usées réutilisées soit environ 8 millions de m3 par an) et des villes des Etats-Unis ont déjà construit des systèmes de distribution double : eau potable et eaux usées à réutiliser.
Les bénéfices obtenus sont importants. Il faut noter en premier, la réduction de la demande en eau potable qui peut atteindre 10-15 %, voire 40 % dans les zones résidentielles avec beaucoup d'espaces verts [33]. Les usages les plus courants sont l'irrigation d'espaces verts (parcs, golfs, terrains sportifs), l'aménagement paysager (cascades, fontaines, plans d'eau), le lavage des rues ou des véhicules et la protection contre l'incendie. Une autre application importante est le recyclage en immeuble avec, par exemple l'utilisation de l'eau ménagère traitée pour le lavage des sanitaires. Les normes qui régissent la qualité des eaux usées destinées à de tels usages sont très sévères et voisines à celles en vigueur pour l'eau potable.
Pour les usages urbains, l'Afrique du Sud et l'Australie sont les pays dont les normes sont les plus sévères. Ils exigent respectivement une qualité d'eau potable et l'élimination totale des virus. Dans ce cas, les filières de traitement se rapprochent de celles de production d'eau réutilisée pour des usages potables [28].
Le progrès technologique du métier de l'eau permet de produire une eau de très bonne qualité, même à partir des eaux usées. De nombreuses études ont conclu à l'absence d'objection pertinente à la réutilisation des eaux résiduaires correctement traitées à des fins potables. Toutefois, les principales contraintes pour ce type d'usage sont psychologiques et culturelles associées à la perception de l'eau usée comme dangereuse et malsaine. De ce fait, la tendance principale aujourd'hui est l'usage indirect, après un séjour temporaire de l'eau usée traitée dans le milieu naturel. En fonction de la destination de l'eau réutilisée, ce type de réutilisation peut être classée soit dans la catégorie de réutilisation potable, soit pour des usages non potables. Dans le premier cas, il faut souligner l'impact psychologique très positif de ce détour par le milieu naturel qui permet à l'eau destinée à la réutilisation de perdre son identité d'eau usée [28].
En fonction des besoins spécifiques de la réutlisation,
plusieurs niveaux de traitement peuvent être exigés (Figure
4).
Figure 4: niveaux de traitement recommandés pour les différents types de réutilisation des eaux résiduaires urbaines [28]
Le choix des méthodes de traitement dépend de plusieurs facteurs dont les plus importants sont la qualité de l'effluent, le type de réutilisation, les exigences de qualité et de taille des installations. En fonction des conditions locales et des critères technico-économiques, différentes technologies extensives ou intensives peuvent être envisagées.
Les techniques extensives (lagunage, l'infiltration-percolation, l'infiltration dans les sols et les aquifères, les zones humides) sont bien adaptées aux conditions climatiques des régions tropicales et subtropicales. D'autre part, leur faible coût et l'exploitation relativement facile, leur confèrent des avantages non négligeables pour les pays en voie de développement [28].
Les technologies intensives (filtration, traitement physico-chimiques,
membranes) et, en particulier, les procédés avancés
de désinfection (chloration, irradiation UV, ozonation), sont plus
compactes et garantissent une meilleure qualité de l'eau produite
[30] [34]. Leur implantation permet d'assurer une meilleur
protection de l'environnement et de nouvelles applications dans les zones
urbaines. Mais elles sont plus coûteuses.
Le Tableau 2 résume plusieurs modes de traitements
recommandés pour les différents types de réutilisation
des eaux usées.
Tableau 2: modes de traitement recommandés en fonction du type de réutilisation des eaux usées[29]
L'unique exemple historique de production directe d'eau potable à partir des eaux usées est celui de l'usine de Windhoek, en Namibie [35].
Plusieurs projets de démonstration de production
directe d'eau potable à partir des eaux résiduaires urbaines
ont été menés à Denver aux Etats-Unis, à
Capetown en Afrique du Sud, à Sao Paolo au Brésil et à
Mexico City [30]. Selon différentes études,
la qualité de l'eau produite aux Etats-Unis à partir d'effluents
secondaires est meilleure que celle de bien des ressources naturelles de
surface [32]. Les études épidémiologiques
indiquent l'absence de risques microbiologiques et toxicologiques.
Le stockage intermédiaire des eaux usées (en partie assainies) peut s'effectuer dans des nappes phréatiques, des lacs ou des réservoirs artificiels. Le taux de dilution des eaux usées réutilisées avec l'eau des ressources naturelles varie de 16 à 40 %. Aucun impact négatif sur la santé humaine de ce type d'eau réutilisée n'a jamais été détecté.
Le premier objet de production indirecte d'eau potable
à partir des eaux usées en Europe a été mis
en place en 1997 dans la région d'Essex (Grande Bretagne) par la
société Essex & Suffolk Water. Plus de 35 000 m3/j
d'eaux usées traitées sont mélangées aux eaux
de surface (taux de dilution maximale de 37 %) et envoyés dans le
réservoir d'eau potable d'Hanninglied. Un suivi rigoureux de la
qualité des eaux réutilisées a été mis
en place (virus, oestrogènes), complété par de nombreuses
études d'impacts sur l'environnement et la santé publique
[28].
L'analyse économique porte sur la valeur des fonds
investis pour la construction et l'exploitation d'un projet de réutilisation,
mesurée en termes financiers et calculée sur la base actuelle
des prix. Seul le coût marginal du recyclage des eaux usées
(traitement supplémentaire, stockage et distribution) doit être
inclus (à l'exclusion du coût de collecte et de traitement
des eaux usées). distribution) doit être inclus (à
l'exclusion du coût de collecte et de traitement des eaux usées).
La Figure 5 montre les éléments constitutifs
du coût total de la réutilisation de l'eau. Sont compris les
coûts de collecte de l'effluent secondaire, du traitement supplémentaire
et du stockage, du réseau de distribution et de tous les raccords.
La répartition entre les coûts d'investissement et les coûts
d'exploitation et maintenance varie d'un projet à l'autre et dépend
des procédés de traitement mis en oeuvre.
de réutilisation [29]
Les coûts sont également fortement influencés
par les contraintes locales : prix du site de construction, distance entre
le site de production et les consommateurs, nécessité de
doubler ou d'aménager le réseau [36]. Les deux
dernières contraintes sont primordiales car dans de nombreux projets
l'investissement principal est dû au réseau de distribution
à mettre en place.
Richard [37] a analysé l'influence
de la capacité de l'installation sur l'investissement pour le traitement
secondaire classique (boues activées) et différents post-traitements
(Figure 6). Il s'avère que plus l'installation produit d'eau potable,
plus les coûts d'investissement des post-traitements sont élevés.
A noter que la mise en pratique de la réglementation « titre
22 » est la plus onéreuse. L'investissement pour la filtration
tertiaire et la désinfection, ou même pour un traitement complet
« titre 22 » de coagulation-floculation, filtration et désinfection
ne dépassait pas 30 à 40 % de l'investissement exigé
pour le traitement secondaire. Des dépenses nettement supérieures
sont nécessaires si l'on utilise des filtres à charbon actif
(CAG) ou l'osmose inverse (OI).
Figure 6: investissement estimé
pour les installations de traitement d'eaux usées recyclées,
en $ (1996)[29]
Sur la base de l'expérience des tats-Unis (Figure
7), le coût total annualisé du traitement d'eaux résiduaires
brutes jusqu'à la production d'une eau recyclable en irrigation
varie de 0,43 à 1,10 $/m3. La part des coûts d'exploitation
et maintenance, comparée à l'amortissement du capital dans
le coût total, dépend de la technologie de traitement. Elle
est plus forte pour les procédés haute technologie (CAG et
OI) que pour le traitement secondaire, avec ou sans filtration tertiaire
et désinfection. D'importantes économies d'échelle
peuvent être réalisées pour les grandes installations
de recyclage : le coût total pourrait être réduit de
moitié lorsque le débit de l'installation passe de 4 000
à 20 000 m3/j ou de 50 000 à 200 000 m3/j.
Figure 7: estimation du coût d'exploitation et maintenance d'installations de recyclage d'eaux usées, en $ (1996): amortissement sur 20 ans à un taux d'intérêt de 10 % [29]
Il faut souligner que le coût unitaire d'une eau usée recyclée dépend non seulement du débit de l'installation et de la chaîne de traitement, mais aussi de la composition de l'eau usée, des exigences de qualité finale et d'autres conditions locales (coûts de l'énergie, de la main-d'oeuvre, etc.) [29].
Le coût du réseau de distribution reste un
élément important du coût de l'eau recyclée.
Il peut atteindre 70 % du coût total en fonction des conditions spécifiques
du site. La construction de nouveaux réseaux est moins chère
que l'aménagement de réseaux existants. On rapporte des valeurs
allant de 0,06 $/m3 en Arabie Saoudite [38], à
0,14 et 0,36 $/m3 respectivement dans la région de Dan et à
Jérusalem, Israël [39].
La réutilisation des eaux usées est une technique en pleine expansion, principalement associée à l'agriculture. De nombreuses solutions techniques permettent de répondre aux normes de réutilisation existantes, en particulier aux directives de l'OMS sur l'irrigation restreinte et sans restrictions.
Dans les pays où les réserves actuelles d'eau douce sont, ou seront prochainement, à la limite du niveau de survie, le recyclage des eaux usées semble être la technique alternative la plus abordable, tant au niveau financier (les traitements extensifs sont les plus adaptés) qu'au niveau technique pour les réutilisations agricoles, industrielles et urbaines ne nécessitant pas une eau de qualité potable.
Seul doit être considéré le coût marginal de recyclage des eaux usées, à l'exclusion du coût de la collecte et du traitement des eaux usées. Ainsi, le coût supplémentaire pour la réutilisation d'eaux usées à des fins d'irrigation, par exemple, ne représente qu'une faible partie - environ 30 % - du coût total du traitement classique avec rejet des eaux usées dans le milieu naturel.
Les avantages de la réutilisation et du recyclage
des eaux usées sont reconnus par de nombreux pays ; ils sont inscrits
dans leurs schémas directeurs de l'eau et dans leur politique nationale.
[27] : A. Landreau, « 4e conférence
internationale sur la planification et la gestion des eaux », Marseille,
p.16, mai 1982.
[28] : V. Lazarova (CIRSEE - Lyonnaise des Eaux)
et al., « La réutilisation des eaux usées : un enjeu
de l'an 2000 » ; « L'eau, l'industrie, les nuisances »,
n°212, pp.39-46, mai 1998.
[29] : V. Lazarova (CIRSEE - Lyonnaise des Eaux),
« Rôle de réutilisation des eaux usées pour la
gestion des ressources: coûts, bénéfices et défits
technologiques » ; « L'eau, l'industrie, les nuisances »,
n°227, pp.47-57, août 1999.
[30] : P. Renaud et al., « Wastewater reuse
» ; « International Report - 21st World Congress
», Madrid, Espagne, sept.1997 in [29].
[31] : B. Jiménez-Cisneros et A. Chavez-Mejia,
« treatment of Mexico City wastewater for irrigation purposes »,
Env. Techn., 1997 in [28].
[32] : R.R. Wright et T.M. Missimer, « Reuse
: the experience 1 trend direction. » Int. Desalination et Water
Reuse, 1995 in [28].
[33] : K. Miller, « US Water Reuse : current
status and future trends », Wat. Env. Technology, nov.1990 in [28].
[34] : V. Lazarova et al., « Wastewater reuse
: technical and economic evaluation of disinfection processes »,
Proc. Conf. Beneficial reuse of water and solids, Marbella, Espagne, avril
1997 in [28].
[35] : J. Haarhoff et B.V. Van der Merwe, «
twenty-five years of wastewater reclamation in Windhoek », Namibia,
Wat. Sci. Tech., 1996 in [28].
[36] : M. Aussoleil, « La réutilisation
des eaux usées comme élément de planification des
eaux - La technique de l'eau et de l'assainissement », 1983 in [28].
[37] : D. Richard et al., « A systematic
approach to estimating wastewater reclamation costs in california »,
Proc. WEF 66th annual conference, Anaheim, Californie, oct.1993
in [29].
[38] : M.S. Al-A'ma et G.F. Nakhla, « Wastewater
reuse in Jubail », Saudi Arabia. Wat. Res., 1995 in [29].
[39] : G. Shelef, « Wastewater reclamation
and water resources management ». Wat. Sci. Tech., 1991, in [29].
(*) extrait de:
ECOSSE D. (2001) - Techniques alternatives en vue de
subvenir à la pénurie d'eau dans le monde. Mém. D.E.S.S.
« Qualité et Gestion de l'Eau », Fac. Sciences, Amiens,
62 p.
adresse de l'auteur:
mise en page: jacques.beauchamp@sc.u-picardie.fr